Vous racontez la journée où un moment de la journée d’un adolescent ou d’une adolescente d’environ 13ans dans un monde futuriste votre texte sera une dénonciation de notre mode de consommation poussé à l’extrême
Dans un monde futuriste où notre mode de consommation est poussé à l'extrême, la journée d'un adolescent ou d'une adolescente d'environ 13 ans serait marquée par des éléments qui dénoncent notre société de consommation. Voici un récit illustrant cette réalité dystopique :
Il était une fois, dans une métropole futuriste, une adolescente nommée Louise. Comme tous les matins, elle se réveilla dans une chambre hyper connectée où les murs se couvraient d'écrans publicitaires. Avant d'affronter sa journée, elle se rendit à la salle de bain où tout était automatisé. Les robinets, les miroirs et même la brosse à dents étaient équipés de capteurs qui lui rappelaient quels produits utiliser pour être "parfaite".
Après s'être préparée, Louise se dirigea vers le réfrigérateur intelligent, qui grâce à des algorithmes sophistiqués, sélectionnait les aliments les plus en vogue et adaptés à son profil. Les courses étaient superflues, tout lui était livré directement à domicile. Son petit déjeuner consistait en une série de pilules multivitaminées, accompagnées d'un verre de substitut de jus de fruit, qui garantissait une alimentation "optimale" en réduisant les déchets.
Sur le chemin de l'école, Louise fut accueillie par une marée de publicités holographiques qui flottaient dans les airs. Les entreprises rivalisaient d'imagination pour lui vendre des gadgets dernier cri, des vêtements ultra tendance et des applications pour améliorer sa vie.
Une fois à l'école, les salles de classe étaient remplies d'écrans interactifs et d'ordinateurs portables. Les manuels scolaires papier étaient devenus obsolètes depuis longtemps, remplacés par des versions numériques qui nécessitaient des mises à jour régulières.
Pendant la pause déjeuner, Louise se rendit au "restaurant" de l'école, qui était en réalité un ensemble de distributeurs automatiques proposant une variété infinie de plats préparés. Bien que pratiques, ces repas étaient sur-emballés dans des matériaux plastiques polluants contribuant à la dégradation de l'environnement.
Après les cours, Louise avait l'habitude de traîner dans un immense centre commercial, une véritable cathédrale de la consommation. Les vitrines étaient constamment animées par des publicités attirantes, incitant les adolescents à acheter des produits qu'ils n'avaient pas vraiment besoin. Les magasins proposaient des vêtements à la mode, des gadgets électroniques toujours plus sophistiqués et des fast-foods offrant des repas caloriques, mais vides de nutriments.
À la fin de la journée, Louise rentrait chez elle épuisée par la surstimulation constante de la société de consommation. Elle ressentait un sentiment d'insatisfaction malgré ses acquisitions nombreuses. Les objets qu'elle avait achetés ne comblaient pas le vide qui grandissait en elle.
Cette journée ordinaire dans un monde futuriste dystopique nous rappelle les excès de notre mode de consommation actuel. Elle soulève des questions sur la durabilité de notre société et la nécessité de repenser nos habitudes pour préserver notre planète et retrouver des valeurs plus essentielles. Pour éviter de tomber dans une réalité similaire, il est crucial de promouvoir une consommation responsable, de privilégier la qualité plutôt que la quantité, et de trouver un équilibre entre nos besoins et ceux de notre environnement.